1er test... et ça casse!
Pour ceux qui nous ont déjà suivi, il y a comme un air de déjà-vu! Selon nos enfants, on a le "karma" sur les départs : en 2017 le moteur de notre camion a explosé deux fois d'affilée avant que nous puissions prendre la route.
L'histoire se répète...
Alors que notre camping-car devait être prêt le jour de notre arrivée, nous avons découvert toute une série de petites réparations qui n'avaient pas été faites, et bien pire: un dégât des eaux au niveau de la capucine avec une odeur de moisi en ouvrant le tiroir de cette zone et des planches pourries sous les matelas.
Le concessionnaire semblait réellement surpris de cette découverte et s'est immédiatement attelé à la recherche de la provenance de cette fuite puis à sa réparation, nous payant une chambre d'hôtel dans la zone de Dysneyland (nous irons à celui d'Orlando) jusqu'au lendemain pour se donner le temps de faire ces travaux.
Le lendemain donc, nous avons terminé le tour du camping-car que nous avions interrompu pour laisser les ouvriers à leur travail, et nous avons de nouveau découvert toute une série de petites choses à réparer, si bien que nous n'avons pu prendre le départ, enfin, qu'au milieu de l'après-midi.
Nous gagnons le centre de Los Angeles pour que Nicolas puisse prendre en main ce nouveau véhicule au niveau de la conduite et notre première halte visait à parfaire l'aménagement intérieur de la cellule.
Puis nous avons fatalement dû nous frotter au supermarché géant pour un premier ravitaillement: Wallmart Superstore! L'avantage étant que cette enseigne ouverte 24h/24 et qu'elle permet aux RV de passer la nuit sur son parking.
Première nuit pas très glamour donc dans notre nouvelle maison, mais compte tenu de l'heure et de notre état de fatigue, nous étions ravis de trouver une solution aussi facilement.
Le lendemain, en essayant d'allumer le groupe électrogène qui nous fourni l'éléctricité de la cellule, rien ne se passe... Coup de fil à notre concessionnaire qui tente de nous dépanner par téléphone, rien n'y fait, on prend la route du réparateur de RV le plus proche.
Mais sur le chemin nous commençons à sentir une odeur de brulé de plus en plus persistante, nous quittons alors immédiatement l'autoroute sur laquelle nous sommes et là le moteur se met à fumer! On se range urgeamment sur le bas côté, tout le monde sort en catastrophe et sur ces entre-faits, fidèlement à la loi des séries, le barillet tout entier reste dans la main de Nicolas lorsqu'il cherche à retirer la clé du contact!
Appel à notre assurance où nous nous sommes félicités d'avoir coché l'option dépannage 24h/24 n'importe où la veille, installation d'un espace sécurisé autour de nous, et attente interminable pendant 4h que la dépanneuse arrive...
Nous avons réussi à négocier d'être remorqués jusqu'au garage qui nous avait vendu le camping-car. Celui-ci nous ayant assuré qu'il nous réouvrait la porte pour les réparations nécessaires et qu'il nous offrait la possibilité de continuer à dormir dans notre véhicule pendant ce temps.
Quelle joie de voir cette dépanneuse arriver! Colomban a même été mis à contribution, mieux qu'un parc d'attraction!
Nous voilà donc repartis pour quelques jours de camping dans un garage! Nous ne sommes pas à notre première expérience de ce type, loin de là! Mais commencer le voyage ainsi est forcément un peu frustrant ("une tradition" me corrige Bathille). Voilà donc deux nuits que nous dormons au milieu des autres RV à vendre du concessionnaire avec les ouvriers qui s'affairent autour de nous: qui a la batterie pour résoudre le problème du groupe éléctrogène, qui aux freins pour tout démonter et remplacer les pèces problématiques, qui au volant pour remplacer tout l'axe du barillet.
Pendant ce temps, les enfants étaient ravis d'avoir la co à gogo...
Nicolas en a profité pour poser ses questions, regarder comment tout fonctionne, prendre des photos des parties mécaniques etc., le voilà un peu mieux formé/informé sur la façon dont est bâtie sa nouvelle monture de l'intérieur.
De mon côté, cela m'a laissé le temps de monter ce blog que j'hésitai à re-lancer... mais avec autant d'heures devant soi, plus d'excuses!
Un mal pour un bien donc, mais nous sommes arrivés dimanche, nous sommes déjà vendredi après-midi, et nous n'avons encore rien vu! Nous avons bien hâte de sortir de là!