La Floride c’est Torride !
Un titre comme celui-là, c’est interdit selon certains de nos amis qui se reconnaitront… mais c’était irrésistible !
Après la rage de dents dans le Tennessee, et l’allergie aux antibiotiques en Géorgie (j’avais passé ce détail sous silence), la loi des séries continue… arrivés en Floride on ressent directement une chaleur moite et les cocotiers sont de retour. On se réjouit de trouver un premier bivouac nature, mais il a plu toute la nuit et là… le piège s’est refermé : de petites mouchettes aux allures totalement inoffensives sont rentrées par centaines au travers du filet de nos moustiquaires. Le lendemain on a commencé à se poser des questions en se demandant si elles piquaient, ou si c’était aussi le retour des moustiques… particulièrement coriaces ?
Cela ne nous a pas empêché d’aller rendre visite aux lamentins qui occupent les baies de l’ouest de l’état, se prélassant dans les sources chaudes en hiver. Le plus drôle c’est de voir les troupeaux de touristes qui les coursent à la surface avec leurs masques et tubas, tous les mêmes, et leurs frites comme s’ils ne savaient pas nager…
Contents de retrouver une météo clémente, on se promène également sur les vastes plages du golfe du Mexique et dormons même ces premières nuits tout en bord de plage, dans le sable.
Il nous a fallu ces quelques jours pour nous retrouver avec plus de 100 piqures affreuses par membres !! Je suis littéralement devenue la femme à pois !
De minuscules sand flies, à peine repérables, partout, pas que dans le sable, mais aussi dans les endroits verts, et qui sortent surtout quand il pleut ! Malgré la chaleur, impossible d’ouvrir les fenêtres, et, trop tard… il y en avait plein dans le camion. Le rouleau post piqure classique n’était absolument pas assez efficace, ni le Baume du Tigre, il a fallu passer à la Cortisone pendant plusieurs jours pour supporter cela.
Contents de s’écarter de la côte nous visitons le Musée Dali de Saint-Pétersbourg à côté de Tampa. Le peintre s’est réfugié aux USA pendant la guerre et un couple de collectionneur fan du maitre à réuni une des plus grandes collections de ses œuvres au monde. Rigolo de chercher dans chaque toile les images un peu cachées… qui apparaissent d’ailleurs beaucoup mieux sur les photos qu’avec l’œil nu. Le clou du spectacle étant l’image de sa femme en train de regarder l’océan, qu’il avait peint en l’hommage du peintre Rothko au moment de son décès, et lorsqu’on prend du recul par rapport à la toile, on y voit le portrait de Lincoln ! Une autre sur l’esclavage suit le même procédé et cette fois c’est le visage de Voltaire qui apparait… Le musée présente aussi une petite section sur Picasso et le cubisme dont on ressort avec son propre portrait façon cubiste sous le bras ! On vous laisse repérer qui est qui… !
Un peu plus au sud à Sarasota, nous sommes tombés sur un de nos musées préférés… Les cinq frères Ringling ont réussi à racheter les deux grands cirques de l’âge d’or du cirque dans les années 20/30 (avant la télévision) pour les adjoindre au leur : le cirque Bailey et le cirque Barnum. Ils proposaient ainsi des « Side Shows » avant l’entrée au grand chapiteau « THE BIG SHOW », une ménagerie incroyable, et trois pistes avec des spectacles en simultané et une grande parade pendant deux heures et demi une fois les spectateurs installés à l’intérieur. En toute modestie, il était considéré comme « The Best Show on Earth » ! L’intendance pour cette troupe itinérante au quotidien était folle : la ville entière fermait, écoles et entreprises, pour laisser les gens aller voir le spectacle annuel unique, 10.000 tickets étaient vendus chaque jour ! 1.500 circaciens et 800 animaux débarquaient dans la nuit/matinée dans des trains privatisés. La commande de nourriture se faisait des mois à l’avance pour alimenter tout ce monde trois fois par jour ! Les têtes pensantes de l’armée sont même venues observer toute cette organisation pour s’en inspirer. Le clou de la visite est une maquette patiemment élaborée pendant plus de 50 ans par un seul homme totalement passionné : les billets de banque sont fabriqués ainsi que les tickets, et placés dans le tiroir caisse et les armoires de la roulotte des ventes, alors même que personne ne peut vraiment les voir… le créateur justifiant « Moi je sais qu’ils y sont, et c’est comme ça que c’était ». Il a fabriqué lui-même les 8.000 chaises pliantes des spectateurs, et elles plient toutes ! Il a créé tous les personnages qui ont effectivement existé, selon leurs traits. Les clowns qui étaient amis sont placés ensemble. Les « stars » qui avaient droit à un coffre personnel en ont effectivement un à leur nom. Les enfants qui tentent de tricher en regardant sous la bâche sont là aussi. La minutie des détails est vertigineuse. Et l’éclairage permet de voir les installations de jour, mais aussi de nuit, pour nous plonger dans l’ambiance réelle du spectacle. Le résultat est très impressionnant. Dans le musée nous en apprenons davantage sur les cinq frères : un aux comptes, un à la pub, un à la programmation, un régisseur général, et un responsable du personnel. Le programmateur semble être le leader de la bande, et c’est dans sa maison qu’est installé le musée. Très étonnamment, il s’agissait d’un passionné de l’art de la Renaissance, et il a sillonné l’Europe plusieurs fois après avoir navigué aller-retour jusque-là, pour trouver des artistes bien entendu, mais aussi pour se constituer une improbable collection d’art. Après avoir tutoyer les clowns, on déambule donc à côté d’une reproduction du David de Michel-Ange au milieu de colonnades italiennes, et maintenant des collections contemporaines ont été ajoutées, tout ceci entourés de palmiers avec les dauphins qui batifolent dans l’eau juste devant.
Autre visite très intéressante, celle de la maison d’été de Thomas Edison… l’inventeur aux milliers de brevets déposés qui a contribué à tant d’innovations. Dans sa maison personnelle, il avait inventé un béton à partir duquel il s’était construit une des premières piscines ! Il avait aussi installé chez lui un sauna, un bateau électrique, les premiers luminaires, les premiers téléphones, les premiers phonographes et cinéma, en y apportant, pour chacun, sa contribution. Et dire qu’il n’était resté que trois mois à l’école, jugé trop actif et curieux il s’était fait renvoyé, et c’est sa mère, institutrice, qui s’est occupée de son éducation à la maison, en le nourrissant de toute la bibliothèque voisine qu’il dévorait. L’un des aspects amusant de sa personnalité est qu’il adorait voyager à l’intérieur des Etats-Unis, à l’époque où il s’agissait de véritables expéditions. Il voulait alors être accompagné de ses grands amis, le fameux Henri Ford et Firestone. Ford a même fini par se faire construire une maison voisine de la sienne où les jardins communiquaient de façon à passer des parties d’années ensemble. Ford aux voitures, Firestone aux pneus… et tous trois ensemble à chercher à en fabriquer à partir d’un autre arbre que le caoutchouc, qu’il fallait importer. C’est donc un véritable laboratoire botanique qui s’est ouvert à cet endroit et la propriété des plantes étaient toutes étudiées, ainsi que leurs croisements, de façon à trouver celle qui contiendrait le plus important taux de latex. C’est pour cette raison qu’ils ont aussi planté un banyan… devenu le plus grand des USA aujourd’hui.
Toujours à Sarasota, malgré les affreuses piqures, nous nous sommes tout de même rapprochés de l’ile et des plages mondialement connues de Sanibel pour ses pléthores de coquillages que vantent les collectionneurs… soit nous sommes arrivés trop tard dans la journée, soit il faut vraiment se promener à la lampe torche la nuit… toujours est-il que nous avons dû rater quelques chose… les coquillages n’étaient ni particulièrement nombreux, ni particulièrement impressionnants…
Nous sommes donc partis en direction des Everglades, immense espace réellement sauvage nous y avons vu quantité d’oiseaux énormes et d’alligators ! Dans certains endroits ils grouillent et dès qu’on s’avance un peu dans le parc on en trouve tous les vingt mètres… A la lisière nous avons fait le fameux tour en Airboat, ces bateaux avec le moteur à l’arrière qui est au-dessus de l’eau et qui fait un boucan de tous les diables ! Notre barreur, un indien de la réserve Miccosukee, nous a gâtés en drifts et passages sur l’herbe avant de nous promener dans un des anciens lieux d’habitation sur une des iles au milieu des marais. Nos ados ont adoré !
Il nous restait encore plus de trois heures de route pour rejoindre le point le plus au sud des USA dans les Keys, ces iles reliées par des ponts dont le plus long fait 11km au-dessus d’une mer couleur lagon calédonien pour nous amener à la dernière, Key West. Les maisons en bois avec leurs petits balcons ouvragés sont tout à fait charmantes et la ville est si petite que les gens y circulent à vélo. Hemingway y a établi ses quartiers quelques années, ainsi que l’ornithologue Audubon. En théorie leurs maisons se visitent… mais pas pour nous. Arrivés l’après-midi nous avons eu le temps de faire un grand tour en ville et de gouter à la fameuse tarte au citron vert du coin, avant de nous trouver une double place pour la nuit dans la rue. Mais le lendemain nous avons été délogés par la police qui nous a appris qu’il était absolument interdit aux RV de rentrer dans Key West, et aussi de dormir dans son véhicule à cet endroit. Heureusement pour nous il n’y avait de panneaux nulle part pour annoncer tout cela, nous n’avons donc pas été verbalisés, mais nous avons dû déguerpir sans visiter les maisons. De nouveaux, nos ados ont adoré !
Après déjà une semaine dans l’état nous sommes enfin arrivés à Miami ! Au sud de la ville nous avons commencé par la visite d’une autre grande maison/palais construite par un féru de la Renaissance italienne. La mode du coin semble être d’aller louer une robe longue de bal et les services d’un photographe professionnel pour aller immortaliser son physique ainsi mis en valeur dans les jardins de cette demeure so romantic ! Dans tous les coins on y trouve donc des filles qui prennent la pause façon Insta.
Un peu plus au nord nous avons découvert le quartier de Little Havana qui a accueilli des milliers de réfugiés cubains après l’arrivée de Fidel au pouvoir. La ville est d’ailleurs plus hispanophone qu’anglophone, et dans ce quartier le soir on se trouve dans une ambiance gringo latino salsa mojito.
Nous avons ensuite affronté les embouteillages de Downtown pour nous jeter dans un parking (très difficilement) pour faire un tour en métro aérien. Deux petits wagons ridicules et sans chauffeur qui desservent une partie très restreinte de la ville permettent de faire le grand tour en 1h maximum. C’est pourtant une attraction en soi de passer au milieu des, et parfois dans, les gratte-ciels, au-dessus de l’eau et des autoroutes qui sillonnent la ville.
Avant de visiter les autres quartiers tous bien singuliers de Miami-ville, nous quittons la terre ferme pour faire un crochet dans l’ile en face de Miami-beach où nous attend un tout autre univers. Celui d’un ensemble de près de 1000 maisons de style Art Déco où se pavane une faune qui est visiblement là pour se montrer avec le moins de tissus possible. En ce moment la mode est au maillot de bain taille mini avec tout qui dépasse, revêtu d’un vêtement en maille résille géante. Nous avons entendu le commentaire d’un homme derrière nous qui parlait à sa femme en résumant bien l’affaire : « So that’s what they wear here, pantless pants… ». Le soir le tout s’illumine aux couleurs des néons, mais lors de notre passage il y avait eu une fusillade quelques jours auparavant pendant la semaine de vacances des étudiants, un couvre-feu était donc de rigueur et les policiers tous de sortie, nous n’avons donc pas pu trop trainer nos guêtres en soirée.
De retour à Miami-ville nous avons encore fait un grand tour d’abord dans le quartier des artistes, surtout de rue, où le graff à même son musée à ciel ouvert et dans lequel les plus grands noms de cet art ont laissé leurs traces.
Puis dans le quartier de la mode et du design où nous avons parcouru tour à tour les vitrines de luxe, les galeries d’art à 500.000 dollars la toile et les installations contemporaines.
Au nord de Miami nous avons encore fait une halte à Palm Beach pour voir l’ile-quartier des plus nantis : beau, calme, léché, pelouses au cordeau, re boutiques de luxe, villas gigantesques, tout au bout se trouve la plus grande et la mieux gardée, Mar-a-Lago, celle de Trump.
Quittant Miami l’excitation se fait sentir dans le camion… nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres de LA visite tant attendue… celle des grands parcs d’attraction à Orlando ! Quatre parcs Disney qui constituent le plus grand parc d’attraction du monde Disney World à côté des deux parcs d’Universal Studio et de tant d’autres… il a fallu choisir sachant que l’entrée coûte un rein par personne et par jour. Nous avons porté notre dévolu sur Animal Kingdom de Disney, et les deux parcs Universal pour l’univers d’Harry Potter. Malins… pour monter dans le Poudlard Express qui va d’un parc à l’autre, il faut avoir un pass double parc. Nous avons été bluffés par le monde d’Avatar dans le parc Disney, une des attractions donne la sensation en 4D de voler au-dessus de Pandora à bord d’un Banshee… 1h30 de file pour celle-là, nous l’avons refaite trois fois… c’est pour dire !
Pour ceux qui ne le savent pas… nous comptons dans notre troupe une fan absolue de Harry Potter, le deuxième jour nous nous sommes donc précipités vers le Chemin de traverse qui était… époustouflant ! Bien caché derrière un mur banal, la vision de l’ensemble ne peut que surprendre quand on arrive. Le dragon crache du vrai feu, tout est animé, les enfants ont des baguettes qui font de vrais sorts à l’aide de capteurs, les détails sont précis, l’univers y est tout à fait. Le Poudlard Express nous attend bien au quai 9 ¾ et le chariot à choco-grenouilles passe bien pendant le trajet. Déjà au bout de deux jours nous étions sur les rotules, les disputes incessantes à gérer dans les interminables files n’aidant pas, mais il nous a fallu enchainer avec la troisième journée ! Re Harry Potter, côté Pré-au-lard cette fois, avec la découverte en vedette de Poudlard ! On visite le bureau de Dumbledore, les tableaux se parlent… et les attractions sont vraiment géniales également. Le parc compte un nombre important d’autres attractions que nous avons toutes faites, enfin les faisables, parce que le grand huit le plus impressionnant du monde de Hulk nous l’avons seulement regardé de loin celui-là… en revanche celle de l’univers de King-Kong était spécialement réussie aussi. On se retrouve à un moment dans un bus dans la jungle en train de faire la course avec des vélociraptors de tous les côtés !
Heureusement que les restaurants Cracker Barrel qui pullulent autour des parcs nous autorisent à dormir sur leur parking, parce qu’après ces trois journées épuisantes se terminant à 22h nous n’avions plus une once d’énergie à consacrer à la recherche d’une place où que ce soit.
Pas encore le moment de se reposer, un peu plus à l’ouest se trouvait encore une des visites phare et attendue de ce voyage, celle du Kennedy Space Center à Cap Canaveral ! Nous avions bien calculé le trajet de façon à pouvoir assister au décollage d’une fusée, Artémis 1 de Space X qui va transporter les premiers équipages de ce nouveau programme vers la lune et qui devait partir le 30 mars. Mais ils ont eu la mauvaise idée de repousser, deux fois d’ailleurs, ce fameux décollage dorénavant prévu pour le 3 avril. Impossible pour nous d’attendre jusque là compte tenu de notre vol pour Paris depuis New York… Nous avons dû nous contenter, et c’était déjà une grande chance, de voir la fusée sur sa base de lancement prête à partir, et tous les gradins autour. Dans le reste de la visite nous avons pu, entre autres, poser quelques questions à Bob Cenker un vrai de vrai astronaute qui à décollé pour un tour en orbite en 1986, faire une simulation de décollage à la fois dans la salle de contrôle (tout tremble et les volets claquent) et dans la navette (sans les G-mais c’est déjà impressionnant quand même), assisté à une reproduction de l’atterrissage de l’Aigle sur la lune en temps réel pendant les dernières minutes, et vu la vraie navette spatiale Atlantis qui a décollé 33 fois ! Les Américains ont vraiment le sens du spectacle, ils nous montrent d’abord plusieurs films sur l’épopée spatiale en général et la navette Atlantis en particulier, qui dans un fondu-enchainé apparait à la fin derrière l’écran géant qui se clarifie peu à peu à ce moment-là… Waouh !
Cette fois nous étions tout à fait murs pour une vraie grande pause. Grasse matinée royale le lendemain pour tout le monde. Et journée intendance machines au ralenti, vidage et remplissage du camping-car tranquilles, courses, nous avons pris toute la journée pour nous remettre de tout cela.
L’épopée floridienne n’est pour autant pas terminée, nous avons fait la route vers Daytona et son fameux circuit de course automobile devant lequel nous avons dormi. Lorsqu’il était plus jeune, notre ainé nous a harcelé avec le dessin animé Cars qu’il voulait regarder en boucle… et cette fois nous y étions vraiment. Sunoco remplace Dinoco, la piste est beaucoup plus penchée que ce que nous avions imaginé, beaucoup plus étroite aussi, et à défaut de trouver Flash McQueen on y a trouvé Hudson Hornet !
Même si on ne s’intéresse pas aux courses automobiles, les modèles présentés dans le showroom attenant à la piste sont vraiment surprenants.
Encore aujourd’hui, on peut conduire sur la grande plage de Daytona Beach dont le sable est particulièrement dur en souvenir du moment où les courses se déroulaient à même la plage. En douloureux souvenir encore trop récent des atroces sand flies nous avons préféré éviter scrupuleusement la plage à pieds, et avons pris, de préférence, la jolie route qui la longe mais de laquelle nous n’avons pas vu de voitures…
Dernière halte, nous y voilà enfin, à Saint Augustine, qui clame être la ville la plus ancienne (encore habitée) des USA. Visite historique cette fois où l’on nous a expliqué le passage des lieux tour à tour aux français, espagnols, anglais, et hop on recommence, français, espagnols et re anglais. D’où la citadelle fortifiée du 15ème siècle qui s’y trouve – aux USA, ça surprend beaucoup ! Elle servait également à faire face aux attaques des pirates qui pullulaient dans la baie, sachant que Saint Augustine était le grand port de départ de la navigation de retour vers l’Europe depuis les US pour profiter des courants du Gulf Stream, dans la partie plus au Nord de l’Océan Atlantique. Un musée passionnant est donc consacré à ces affreux : pirates célèbres, règles à bord d’un bateau de pirate, vrais coffres au trésor, tortures infligées les plus courantes, scènes de soins spéciales éborgnés, films sur les pirates etc. Le reste de la ville est maintenu dans une ambiance « d’époque » très touristique mais finalement assez réussi. Nous avons joué au forgeron, guetté l’arrivée de nouvelles galères, et Colomban a eu la chance de tirer au canon ! C’est également à cet endroit que ce trouve le premier hôtel (de luxe) de Floride qui abrite maintenant une université… sacrément chanceux ces étudiants !
Après seize jours passés dans cet état, notre record actuel, nous avons l’impression d’en avoir pris plein les yeux… tant de choses à voir à faire, vous aurez mieux compris l’impossibilité de trouver un titre !
Nous venons de passer la ligne d’Etat de la Géorgie, et, comme plusieurs choses s’accumulent à réparer dans le camion, à ce stade, nous voudrions avoir l’avis de professionnels sur ce qui serait à faire… Nous avons donc pris le chemin d’un garage et espérons qu’ils auront de la place pour nous recevoir relativement rapidement. Et pour finir sur une bonne nouvelle : non sans grandes difficultés, nous avons trouvé sur le fil un endroit où entreposer notre camion à New York pendant notre mois de retour en France, soulagés sommes-nous !
Plus qu’à remonter la côte est maintenant…